Association KAMAL KE DIL
Kamal ke dil "pour le coeur du lotus" : parce que le pauvre peut fleurir dans la vase du monde.

MEDICAL
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Cette page est réservée aux personnes dans le milieu médical. Certaines images peuvent choquer ou déranger certaines sensibilités. Ces images sont destinées à informer le milieu médical et avoir des réponses ou des idées de traitements possibles. Merci à tous ceux qui nous aideront à améliorer les soins.

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Femme de dos.
Boutons qui se sont infectés en profondeur, laissant la chair à vif.

La présence de volontaires femmes permet de toucher les femmes indiennes qui ne peuvent pas être soignées par des hommes. Elles ne disent même pas qu'elles ont un problème. Seules les jeunes filles (avant 12 ou 13 ans) et les femmes âgées se laissent soigner par les hommes sans problème. Les soins intimes sont la plus part faits en présence d'autres personnes autour.

Enfant atteint d'une infection généralisée, probablement un staphylocoque. On le voit ici de profil, sous le bras. Un traitement antibiotique est obligatoire ici. Seul le médecin aura le pouvoir de le lui prescrire. Nous faisons dans le cadre de l'association le nettoyage antiseptique quotidien des plaies infectées et l'achat des médicaments au besoin (en général gratuits au dispensaire sauf pour des traitements particuliers).
Le même enfant vu de profil aussi de l'autre côté, Plusieurs mois sans traitement ont dévloppés l'infection sur tout le corps. Ces cas sont très contagieux, surtout pour la famille proche avec qui il dort. On imagine mal la souffrance corporelle quotidienne et morale de ces enfants vivant plusieurs mois sans soins.
Le furoncle ! La "plaie" (au sens propre et figuré !) des indiens. Ils se propagent en masse dans la population selon la période de l'année. L'arrivée de la mousson, chaude et humide est leur terrain favori. Au début, un petit bouton inoffensif qui démange. Puis il grossit devenant de plus en plus douloureux, mais à l'intérieur. Pouvant devenir énorme (d'un petit centimètre à 5 ou 6 cm de diamètre), il gonfle de l'intérieur, plein de pu sous pression. Quasiment aucune solution si ce n'est d'attendre qu'il mûrisse. Certains préfèrent les ouvrir au scalpel. Sinon, il finit par percer et il faur sortir le pu par pression, ce qui est horriblement douloureux. Puis des pansements quotidiens sont nécessaires pour éviter l'infection sur une plaie ouverte qui mettra parfois longtemps à se fermer, puis à cicatriser selon l'importance. Ici, 3 furoncles sur les fesses d'un enfant. Le frottement des vêtements n'a pas aidé à la cicatrisation.
Le furoncle creuse en profondeur. Il génère en général une espèce de racine centrale qui s'enfonce très profondément. Ici, un jeune adulte dont le furoncle est sur les fesses aussi. Il semble que les furoncles se positionnent sur certaines parties du corps plus que sur d'autres. Est-ce du au frottement ou au grattage, à un côté "psychologique" qui les fait sortir là plutôt qu'ailleurs ? En général, le traitement du furoncle dure du début à la fin une 15e de jours. La prise d'antibiotique peut être nécessaire, mais la répétition risque d'immuniser le corps contre l'effet de l'antibiotique. En général, les furoncles reviennent assez souvent sur la personne qui doit avoir un terrain propice, peut-être staphylocoque.
Cet homme d'une 40e d'années s'est fait piquer par une scolopandre (mille patte) dans le dos et sur le torse. Très douloureux (comme une piqure de guèpes), la peau devient rouge, comme un exzéma. Au bout de deux jours, la peau s'est mise à sécher et tomber par plaques, comme un coup de soleil. Pas de remède particulier sinon une crême pour soulager la douleur et l'irritation.
Gros plan sur la zone qui a réagit au passage de la scolopandre. La peau se renouvelle naturellement (application de biafine pour aider au bon renouvellement).
Voilà la bête ! Les enfants l'ont attrapée dans une maison et vont la jeter au Gange (on ne tue pas les animaux gratuitement !). Environ 15 à 20cm de long, elle pique. La scolopandre peut être de petite taille aussi, noire comme un mille pattes, plus courante que ce modèle là mais aussi dangereuse.
Le cas de RAMASHANKAR
 
Le cas de ce jeune de 17 ans, (sportif et presqu'adulte dans son corps) reste curieux. Des boutons sont apparus sur le sternum devant et sur le dos le long de la colonne vertébrale. D'après le docteur, se serait lié à un virus touchant la colonne.
Vue générale du dos du même jeune. Quelques mois plus tard, l'infection se développe. Des zones grossissent et sont très douloureuses, du pus en sort au bout de quelques jours. Comme des furoncles.
Toujours le même jeune, plusieurs mois plus tard. Les taitements antibiotiques n'y ont rien fait. Un traitement ayurvédique semble avoir atténué le développement mais après plusieurs mois, rien n'est totalement terminé.
Il est difficile de faire passer des examens à ces gens qui ne fréquentent pas les médecins ni les hôpitaux...
Vue du torse de ce jeune. Les boutons se sont placés sur le sternum et un peu autour de la poitrine à sa gauche. Il n'y en a pas ailleurs.
Gros plan sur ces boutons et ces zones infectées de l'intérieur.

 

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