Association KAMAL KE DIL
Kamal ke dil "pour le coeur du lotus" : parce que le pauvre peut fleurir dans la vase du monde.


Dans une décharge de la ville

EN QUELQUES
MOTS ...
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soins gratuits à Ramnagar (Bénarès)

En quelques mots, c'est quoi ?

Action : Distribution de nourriture si besoin, soins de premiers secours, vêtements, ...(en savoir plus)

Catégorie de gens concernés : pauvres vivants dans les gares, la rue, sans domicile ni revenu, sans famille connue ou proche, sans travail, malnutrition et plaies non-soignées, ne vivant pas de mendicité mais ramassant de la nourriture dans les poubelles pour survivre, simples d'esprit, abandons... Aide à des familles en grande difficulté (santé, argent, travail, ...), soins d'urgences (plaies infectées, brûlures, coups, ...) et soulagement du corps : enfants, vieillards, travailleurs. (en savoir plus)

Aide ponctuelle pour les aider au jour le jour, sans prétention d'apporter des solutions ou un avenir, mais favoriser le contact humain par des gestes concrets (même limités).
Le service à Bénarès touche plutôt des personnes moyennement pauvres, mendiants ou familles de pêcheurs, personnes ne pouvant pas payer un médecin. Une présence régulière, 4 à 5 jours par semaine, près du Ramnagar Fort (palais du maharajas de Bénarès) de l'autre côté du Gange, assure la visite d'un petit quartier hindou, mais qui est destiné à s'agrandir si le nombre de volontaires est plus important. (en savoir plus)

Bénévolat : Volontariat bénévole, sans rémunération. Les volontaires qui voudraient se joindre à nous, sont invités à faire une lettre de motivation et à accepter de travailler en harmonie avec la vie proposée par la Fraternité, mais dans une entière liberté. Une durée minimum est demandée afin d'assurer un service de qualité auprès des pauvres. Aucune compétence particulière n'est demandée. Les "validations de stages d'infirmière" ou autres, le refus de participation à la réflexion spirituelle du groupe de la Fraternité de vie, ne sont pas dans l'esprit de notre association ! Nous espérons pouvoir un jour assurer un accueil plus important et gratuit si possible à ceux qui veulent se mettre au service des plus pauvres. Pour l'instant, la structure ne permet pas l'accueil, mais de nombreuses guest-house à prix très raisonnable (2 €/nuit env) permettent de recevoir facilement sur Bénarès.(en savoir plus)


distribution de nourriture

A la recherche de son repas

Récolter de l'argent : Les dons ou ventes permettent de financer ces aides (plus il y a d'argent, plus on peut distribuer de quantité et à un nombre plus grand de personnes), d'aider les volontaires à vivre sur place (logement, nourriture, déplacements). La boutique du site permet un échange de produits indiens contre vos dons qui servent exclusivement à l'association. La fabrique de chapelets indiens (chrétiens) donne un petit salaire à des familles. (en savoir plus)

Quel est le budget ? 50 à 100 personnes étaient aidées tous les jours à la gare d'Howrah à Calcutta. Aujourd'hui à Bénarès, les frais sont essentiellement pour les soins et pour des aides à des familles. Le budget est donc beaucoup plus lourd. Pour l'instant il s'agit de fonds personnels et du petit budget de l'Association : donc tout cela est limité. Davantage de moyens permettraient d'assurer un ou deux repas plus complets par jour, de soigner davantage, de donner aussi à d'autres personnes dans d'autres quartiers. Le projet d'un Centre d'accueil devrait se mettre en place dés que des dons suffisants seront disponibles pour le créer.
A titre d'indication : 100 €uros par mois assure un petit repas léger d'une 50e de personnes par jour. Une couverture revient à 2 €uros, un pantalon entre 1 et 3 €uros, de la bétadine pour désinfecter à 1,5 €uro, deux samosas (beignets fourrés de légumes en forme de triangle) reviennent à 3 roupies (c'est à dire 0,05 €uros). Cela représente un petit en-cas qui est, malgré tout apprécié, car parfois le seul repas de la journée. Un oeuf revient à 2,50 Rs (0,043 €uros)...etc. Le budget pour un centre s'éleverait environ à 4000 €uros par an. (en savoir plus)


mains tendues vers la providence

Le lotus, offrande de la plénitude de Dieu

Où sont-ils et qui sont-ils ? La concentration se fait surtout dans les gares (exemple de la Gare d'Howrah-Calcutta). Niveau extrême de pauvreté, gens seuls, ne désirant ni se regrouper, ni se laver, ni mendier. Les causes sont multiples et complexes : abandon de la part du mari ou de leurs enfants pour les grands-mères veuves, viols, violences conjugales, plus de travail, castéisme hindou, handicaps physiques et/ou psychiques, blessures non soignées, maladies (tuberculose, lèpre, sida, ...). L'Inde ne possède pas de couverture sociale, d'allocations chômage ou de CMU. Quelqu'un qui perd tout ... n'a vraiment plus rien !
Pour l'instant la zone d'action se fait au niveau de Bénarès (Varanasi) (Centre Nord de l'Inde, état de l'Uttar Pradesh, mais d'autres villes peuvent devenir lieu de nouveaux services.) (voir situation géographique de Bénarès : carte de l'Inde petit format - grand format).
La population concernée à Bénarès (plus exactement à Ramnagar), est essentiellement issue du travail sur le Gange : pêcheurs, passeurs (barques qui font le transit de la rive gauche à celle de Ramnagar pendant la mousson), brodeurs et brodeuses sur saris. Les familles hindoues sont assez pauvres mais ont toutes un toit et à manger. Le coût élevé de la visite chez le médecin empêche les gens d'aller se faire soigner et préfèrent rester avec leurs plaies plus ou moins importantes, parfois à la limite d'une hospitalisation. Un certain degré de manque d'hygiène est propice aux infections et maladies transmissibles (gâle entre autre). Un certain laxisme est aussi évident pour ce qui est des bases de l'hygiène (se laver juste à l'eau, se laver habillé, cracher, laisser des plaies ouvertes à l'air libre pendant des jours ... ou des semaines). Aller au dispensaire gratuit sur l'autre rive (1km) semble une expédition inutile et futile, alors qu'il y a un médecin présent deux jours par semaine !
Population très accueillante, parlant le bochpuri, sorte de patois hindi, circulant beaucoup dans la ville ou même sur Bénarès, très liée au fleuve.

Le but : Le but de ce service est l'urgence et le moment présent et non d'agir pour l'avenir (manque de moyens et de structures). Il s'agit d'être proche de ces personnes dont les autres associations ne peuvent s'occuper pour différentes raisons : ce n'est pas leur travail, ils gèrent leur centre, ils ont des projets de réinsertion et donc ne s'occupent pas de ceux qui ne peuvent pas être réinsérés, ils n'ont pas le temps d'arpenter les rues ou n'ont pas ou peu de gens pour le faire, ... En complément d'autres associations ou congrégations religieuses qui font le même travail sur le terrain, nous désirons être présent là, car la tâche est si grande qu'il n'y aura jamais assez de bonnes volontés pour toucher ceux qui en ont le plus besoin. A Bénarès, nous avons choisit de nous éloigner de la zone touristique des ghats et de la gare où déjà d'autres associations travaillent. Nous nous sommes dirigés vers la petite ville de Ramnagar Fort, aux pieds des fortifications de l'ancien palais du Maharajas de Varanasi. Population pauvre ou ouvrière qui n'avait pas de soins de premiers secours jusqu'alors.

Le cri silencieux des plus pauvres : Les plus pauvres parmi les pauvres meurent sous l'indifférence de tous. Ils sont considérés comme irrécupérables ou difficilement capables d'être réinsérés (c'est à dire qu'ils n'en valent pas la peine) . Abandonnés de tous, ils vivent moins bien que les chiens et choisissent souvent de "décrocher" psychologiquement pour survivre. Hommes vivants nus sur des tas d'ordures, mangeant les restes jetés, femmes prostrées à longueur de journée sous le soleil des tropiques ou la pluie des moussons, ne mangeant plus, livrées aux dangers de la solitude et de la nuit (viols, maltraitances). Toucher ces "grains de poussières" de l'humanité c'est toucher l'Humanité entière dans son âme. Les oublier, c'est considérer notre existence comme un accident naturel du cosmos où chaque individu n'a d'importance que s'il sert à quelque chose. Le reste n'est que rebuts ...(en savoir plus)

Une Fraternité de vie : Les volontaires peuvent se joindre à la "Fraternité de la CROIX des PAUVRES". Un rythme de vie de prière, de méditation, messe quotidienne et adoration, se partagent le temps avec le service direct auprès des plus pauvres. La présence de la Fraternité à Bénarès permet de vivre des temps en commun, d'organiser des retraites, de trouver une harmonie et une recherche plus poussée du service. La Fraternité reçoit toutes les bonnes volontés, croyantes ou non, pour un partage du sens du service. (en savoir plus)

Le nom : Le "coeur du lotus" signifie cette âme cachée au fond de la vase de la pauvreté qui arrive à percer et à s'épanouir dans l'une des plus belle fleur au monde. C'est donc l'Espérance qui motive notre action et non la pitié, c'est l'amour pour ces gens qui peut leur permettre de sortir la tête de cette nihilisation de l'être. Oui, nous croyons que les pauvres peuvent fleurir comme le lotus, qu'ils peuvent rayonner comme le palmier dans le soleil !

Pour le coeur de ces hommes et de ces femmes qui gardent encore caché un trésor de vie en eux,
"pour le coeur du lotus", "kamal ké dil ké lié" (en hindi).


sur les voies de la gare le soir

Le lotus perce la vase de la surface pour fleurir


lépreux sur les ghats de Bénarès

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