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Kamal ke dil "pour le coeur du lotus" : parce que le
pauvre peut fleurir dans la vase du monde.
NOS
ACTIONS AUPRES DES PAUVRES
Parler
avec les gens, connaître leurs habitudes de vie, leur manière
de penser. Essayer non de leur apporter la culture occidentale, mais le remède
simple à moins de problèmes. Attention, colonialisme très
proche ! Leur donner ce qu'ils n'ont pas n'est pas leur imposer notre façon
de vivre. Adapter leur mode de vie à un progrès dans LEUR culture.
Cela fait partie de notre projet associatif !
A
Calcutta, en 2006, 2007
Selon les lieux et les temps, les actions ont changées.
Au départ en gare d'Howrah à Calcutta, le service
était essentiellement de la présence.
En effet, le matin, une équipe de Mère Teresa fait
le tour de la gare pour effectuer les soins et donner un petit
repas et amener les cas les plus urgents dans des centres. L'aprés-midi
était donc pour moi davantage du contact avec ces gens
isolés, perdus et désespérés de la
vie. La distribution d'un peu de nourriture était
un moyen d'entrer un peu en contact avec eux plus qu'une nécessité.
Très peu de soins puisqu'ils étaient fait
le matin, à part des personnes qui n'avaient pas été
vues ou qui étaient ailleurs. Les vêtements n'ont
jamais été une priorité. La plus part étaient
jetés dans la journée même ou perdus. Même
pas revendus ...! |

Rencontre, distribution d'un peu de nourriture aux abords de
la gare d'Howrah. |

soins dans une famille, entre les bouses séchées, les
chevreaux et la maison à vivre. |
A
Bénarès, à Ramanagar Fort, ce
sont essentiellement des soins. Ils sont
entièrement de l'ordre du soin de base familial, c'est
à dire qu'il n'y a rien qui implique une formation
ou un diagnostic. Essentiellement des plaies plus ou moins
importantes, des infections quasi immédiates, des maladies
comme la gâle qui se soignent très facilement
si on a le produit adéquat et si on suit les directives
d'hygiènes.
Aucune distribution de nourriture ou de vêtements n'a
été effectuée dans le village. La population
est relativement pauvre, mais tous travaillent : pêcheurs,
boatmans, petites boutiques de rue (pans, chays, biscuits,
tabac à chiquer, ...), éleveurs de buffles,
tissage de saris et broderies sur saris de luxe.
Nous
avons constitué un dossier consacré
aux infections rencontrées. Les photos et
commentaires sont destinés à fournir des informations
dans le milieu médical pour avoir en retour des solutions
de diagnostics, de traitements possibles. Ce dossier peut
être choquant pour certains, nous le déconseillons
aux personnes sensibles et aux mineurs.
Accéder
ici à la page "médical".
Accés aussi par le menu dans la catégorie "Infos
et Guide", puis dans "médical".
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Un
manque évident d'éducation est à signaler. Outre
le fait que l'anglais n'a pas cours dans ces quartiers, la notion de
soin est de l'ordre du "bricolage" ou du remède naturel
(pas toujours bien utilisé !). Il a été démontré
que l'utilisation de la feuille de Neem (nim), très courante,
cicatrise et soigne les plaies superficielles. Certaines familles l'utilisent
en décoction et appliquée avec une plume (!!!), sur un
bouton par exemple infecté. D'autres, juste la feuille sur la
plaie, mais le résultat ne semble pas évident alors !!!
La notion de se laver les mains régulièrement (après
être allé aux toilettes entre autre) et surtout au moment
d'infections (se gratter des boutons avec les ongles sales, etc...),
ne pas cracher dans la rue parce qu'on marche dessus et qu'on transporte
les maladies avec les pieds jusque dans la maison (on mange par terre
!), sont autant d'exemples que les indiens ont du mal à comprendre
et qui sont fondamentalement la principale raison de la propagation
de certaines maladies ou le développement d'infections qui ne
devraient pas avoir de raisons d'être, en tout cas à ce
point. |

les dépotoirs font partie du paysage quotidien et la saleté
fait partie de la nature. |

intervention dans la petite école auprès des mères
pour le programme d'hygiène. |
Un
programme d'éducation est donc mis en place
petit à petit pour expliquer dans les familles ces points essentiels
d'hygiène qui permettraient d'éradiquer 80% au moins des
soins quotidiens. Il faut noter que ces "petits bobos" quotidiens
laissent des cicatricent à vie sur la plus part des gens, à
cause des infections qui ne sont pas soignées et qui laissent
leur trace. Il est regrettable que le système scolaire mis en
place gratuitement (donc accéssible à tous normalement
!) n'apporte pas ce minimum d'hygiène, qui semble évident
pour nous occidentaux. Nous avons commencé à faire deux
interventions auprès des femmes (les mères de famille
!), mais il semble que les propos de style de vie occidental les fassent
plus sourirent qu'être une leçon. Peut-être vaut-il
mieux toucher directement les enfants qui sont plus réceptifs
à l'enseignement de quelque chose d'important. |
D'autres
photos de nos actions et exemples de soins apportés >>
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