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SITUATIONS ALARMANTES EN INDE AUJOURD'HUI Nous
voulons faire davantage connaître la situation alarmante de ce pays
qu'est l'Inde. Depuis quelques années, des situations inacceptables
se produisent au grand jour dans ce grand pays "démocratique"
et en plein essor économique. Lois interdisant les conversions, persécutions
des chrétiens, avortements ou expériences pharmaceutiques sur
des bébés sans réel consentement des parents, génocide
des bébés filles dans certains états, esclavage des sous-castes,
brutalités et meurtres contre les femmes mariées devenues indésirables,
personnes âgées abandonnées dans la rue, enfants handicapés
traités comme des chiens, etc, .... Persécutions dans l'Orissa | L'Inde et ses pauvretés L'Etat de l'Orissa, au dessous du Bengale (Calcutta) traverse sa plus grande crise religieuse de ces dernières années. Voilà quelques mois que les chrétiens sont particulièrement visés, suite au meurtre d'un hindou (???). Eglises incendiées, maltraitances, obligation de se convertir à l'hindouisme, etc, dénotent plus d'actes d'intégrisme religieux que de vangeance. L'Inde hindoue est le rêve de beaucoup d'organisations indiennes (le BJP entre autre). Le gouvernement semble très lent à réagir et laisse la situation se détèriorer au grand malheur et à la vie de centaines de chrétiens innocents. Les chrétiens s'occupent en général des écoles et de l'enseignement supérieur, d'hôpitaux et d'oeuvres sociales. Le Sud et Sud/Ouest est particulièrement chrétien suite aux missions jésuites au XVIIe siècle (Goa). Le Nord est plus musulman (d'où la partition en 1947 avec le Pakistan et le Bangladesh). Il y a 80,5% d'hindous en Inde, 2,3% de chrétiens et 13,4% de musulmans pour une population d'environ 1.103.600.000 (en 2005). (voir statistiques en page "Infos et guides") Articles tirés du site web Zenit.org, voix du Vatican. (chronologie : derniers articles en haut) Inde : Départ d’une mission de paix formée d’hindous et de chrétiens
ROME, Jeudi 4 décembre 2008 (ZENIT.org) - L'évêque
chargé de redonner espoir à la population indienne, au cœur
de la vague de violence antichrétienne qui s'est abattue sur le pays,
espère que la mission de paix qui commence ce jeudi permettra au moins
à des milliers de personnes déplacées de retrouver leurs
maisons. Inde : Lettre émouvante des évêques d’Orissa aux chrétiens persécutés ROME, Vendredi 7 novembre 2008 (ZENIT.org) - Les six évêques de l'Etat indien d'Orissa ont adressé une longue lettre très émouvante à leurs fidèles pour exprimer leur solidarité et rendre hommage à « ces frères et sœurs qui ont perdu la vie pour leur foi », consoler « tous ceux qui ont été touchés » et exprimer leur proximité « à ceux qui sont restés traumatisés par la violence ». « Nous nous inclinons humblement devant votre adhésion à la foi et votre confiance en Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur. Nous nous inclinons devant votre volonté au moment d'affronter toute sorte d'humiliation, d'épreuve, voire même de persécution en raison de votre foi », affirment les évêques. La lettre, diffusée par l'agence Fides, a été lue dans les paroisses, dans les écoles et dans les couvents de la région frappée par les violences contre les chrétiens. Elle est signée par Mgr Thomas Thiruthalil (Balasore), Mgr Raphael Cheenath (Cuttack-Bhubaneswar), Mgr Alphonse Bilung (Rourkela), Mgr John Barwa (coadjuteur de Rourkela), Mgr Lucas Kerketta (Sambalpur) et Mgr Sarat Chandra Naik (Berhampur). Les évêques affirment qu'ils feront « tout leur possible » pour « garantir la réhabilitation de ceux qui ont perdu leur maison, leurs biens, églises et institutions », pour « soutenir ceux dont les droits ont été violés et obtenir que justice soit faite pour leurs souffrances ». Ils expriment par ailleurs leur « angoisse » face au « retard qu'ont pris tant les gouvernements de chaque Etat que le gouvernement central à répondre aux violences en cours contre les chrétiens d'Orissa. Nous avons le regret de devoir déclarer que ces gouvernements ont misérablement failli à leurs devoirs constitutionnels ». Les évêques demandent aux gouvernements de « punir les coupables et de réhabiliter les victimes ». Concernant les causes de la persécution, les évêques rejettent catégoriquement toute insinuation selon laquelle des chrétiens seraient impliqués dans l'assassinat de Swami Laxmanananda et affirment que la vraie cause est « le choix préférentiel de l'Eglise pour les pauvres et les personnes marginalisées ». « Par l'éducation, la santé, la promotion des logements et de l'emploi, l'Eglise a réveillé les consciences et aidé les communautés vulnérables. Celles-ci, à leur tour, exigent qu'on reconnaisse leurs droits. Ce qui ne plaît pas au régime, ce dernier pensant que les pauvres veulent défier leur position ». Les évêques indiens affirment que l'Eglise ira de l'avant dans son œuvre sociale. « Comme Jésus, nous prions pour les auteurs de ces crimes », et nous prions pour tous les chrétiens afin que « nous sortions de ce moment de crise et puissions continuer à vivre notre vie chrétienne dans ce pays ». Ils en profitent enfin pour remercier « personnes, organisations, institutions, moyens de communication et organisations non gouvernementales, académiciens, politiciens, citoyens conscients et personnes de toutes conditions sociales », ainsi que des « représentants d'autres religions » qui les ont soutenus, pour donner un peu de réconfort à ces chrétiens qui souffrent de persécution. « La Vierge Marie guide chacun de nos pas, si bien que nous pouvons répondre sérieusement, avec courage et sagesse à la violence contre nous ! », concluent les évêques dans leur lettre. Le texte complet peut-être consulté à l'adresse: www.fides.org/eng/documents/Orissa_Bishops_Pastoral_Letter.doc Inde
: Au moins 500 chrétiens tués en Orissa ROME, Mercredi 5 novembre 2008 (ZENIT.org) - Le nombre des victimes de la vague de violence antichrétienne qui a frappé récemment l'Etat indien d'Orissa s'élève à 500, affirme un représentant du gouvernement local qui signale avoir donné l'autorisation d'incinérer quelques 200 corps. L'homme, qui souhaite garder l'anonymat, informe l'agence AsiaNews.it, a transmis ces chiffres à un groupe du Parti communiste de l'Inde marxiste-léniniste (Cpi - Ml), qui a réalisé une visite-enquête dans le district de Kandhamal. Selon le gouvernement, les victimes officielles des violences seraient une trentaine. Les 15 et 16 octobre, le Cpi- Ml s'est rendu dans les villages détruits et dans les camps de réfugiés, rencontrant et interrogeant également des magistrats et des policiers. Le compte-rendu de cette visite-enquête a été publié sur le numéro de novembre de la revue « Liberation », l'organe du parti communiste indien. « Outre les affirmations concernant le nombre réel de morts, le compte-rendu affirme qu'il y a aussi une différence entre ce que dit le Gouvernement et ce qui se passe réellement dans les camps de réfugiés », rapporte l'agence de l'Institut pontifical des missions étrangères (PIME). En effet, selon le gouvernement, les 15 camps de réfugiés (qui accueillent 12.641 personnes), auraient de la nourriture en abondance, des médecins, des médicaments et des écoles pour les enfants. Or, en visitant certains camps, le groupe a constaté que les rations alimentaires sont insuffisantes, qu'ils manquent de médicaments et que les femmes enceintes n'ont aucune assistance. Les chrétiens qui y vivent sont quant à eux terrifiés et « craignent pour leur vie s'ils devaient oser rentrer dans leurs villages ». « Les groupes fondamentalistes veulent renvoyer les forces de police mandatées par le gouvernement central, et s'organisent en groupes armés, menaçant tous ceux qui ne se convertissent pas à l'hindouisme, rappelle AsiaNews. Pour leur part, les responsables des camps de réfugiés poussent les réfugiés à regagner leurs villages, leur assurant que la vie y a repris son cours normal ». Dans son rapport, le Cpi-Ml affirme que ce pogrom contre les chrétiens a été organisé depuis longtemps par le Vishwa Hindu Parishad et le Bajrang Dal, raison pour laquelle il demande à ce que le gouvernement central proclame leur mise au ban et les mettent hors-la-loi. Inde
: 60 chrétiens assassinés, selon un dernier bilan ROME,
Jeudi 2 octobre 2008 (ZENIT.org) - Une femme chrétienne
a été assassinée mardi dans l'Etat indien d'Orissa, alors
que son mari et leurs deux filles ont réussi à prendre la fuite,
a fait savoir l'agence « AsiaNews ». Cet assassinat porte à
60 le nombre de chrétiens tués en Inde depuis le début
de la vague de violence, le 24 août dernier. Inde
: des extrémistes hindous attaquent la cathédrale de Jabalpur ROME, Lundi 22 septembre 2008 (ZENIT.org) - La violence antichrétienne continue à flageller l'Inde, où jeudi dernier a été incendiée la cathédrale catholique des Saints-Pierre-et-Paul de Jabalpur (Etat du Madhya Pradesh), rapporte un communiqué de presse de la Conférence épiscopale indienne. Les responsables de l'attaque seraient des membres du groupe radical hindou « Dharm Raksha Sena », que des témoins oculaires ont vu s'éloigner du lieu du délit. La police n'a pour l'instant procédé à aucune arrestation. L'Eglise « était devenue, à l'occasion de l'Année saint Paul, un centre de diffusion de la pensée paulinienne, proposant un programme de rencontres, de célébrations et d'activités pastorales consacrées à l'apôtre des nations », rappelle l'agence Fides. L'édifice, qui a plus de 150 ans, a subi des dommages irréparables, surtout au niveau de l'autel majeur et des vitraux. Il s'agit de la troisième attaque contre des chrétiens qui a lieu dans cet Etat, après l'agression du gardien de nuit de l'école du couvent du carmel, le 31 août dernier, et l'incendie d'une église à Ratlam. C'est aussi l'agression la plus grave de ces derniers jours, après les actes de vandalisme contre certaines églises, enregistrés en fin de semaine dernière dans le Karnataka. De son côté l'Association catholique internationale « Aide à l'Eglise en détresse » (AED), qui se consacre à aider les chrétiens qui vivent dans des situations difficiles de persécution et de pauvreté, a adressé un appel à toute l'Eglise afin que l'on prie pour les chrétiens indiens. L'association a appelé à une journée de prière, le 24 septembre, fête de Notre-Dame de la « Mercede ». Le P. Joaquin Alliende, assistant ecclésiastique international et président de l'AED, a expliqué que grâce au contact direct entre l'association et les évêques locaux, on connaît « l'état d'alarme et la peur qui habitent le cœur de nos frères ». Les chrétiens d'Inde, affirme le prêtre, « sont traités comme des citoyens de deuxième classe. Ils ne se sentent pas protégés. Pour ne pas compromettre les familles chrétiennes, les prêtres ont dû se réfugier dans les bois ». « Notre prière pour eux est urgente, a-t-il ajouté. Pour éviter d'autres morts, d'autres incendies d'églises, d'autres profanations de lieux saints et des destructions de centres d'assistance aux plus démunis, j'invite chacun à prier pour les chrétiens d'Inde en ce moment de danger ». ROME, Vendredi 5 septembre 2008 (ZENIT.org) - En Inde, les chrétiens sont actuellement contraints à se convertir à l'hindouisme et à attaquer leurs propres églises, dénonce le père Babu Joseph, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l'Inde (CBCI). Dans un communiqué publié sur le site de la Conférence épiscopale, il déclare que les évêques ont été « choqués d'apprendre que les chrétiens d'Orissa, qui ont déjà été victimes de la violence, sont maintenant contraints à devenir hindous et à attaquer leurs propres églises, dans lesquelles ils ont loué le Seigneur pendant si longtemps. Cela est parfaitement inhumain et représente une grave violation des droits de l'homme ». La situation en Inde reste tendue et les attaques contre les institutions chrétiennes se poursuivent. Lundi 1er septembre, dix lieux de prière ont été détruits dans le village de Kundra, dans la région de Jayapur. Cinq villages ont été attaqués et pillés à Tikabali Block. A Mondasore, une église, un couvent et deux auberges ont été détruits. « Nous sommes extrêmement préoccupés car en dépit des promesses de Shri Naveen Patnaik, le ministre responsable de l'Etat d'Orissa, au premier ministre Dr. Manmohan Singh, de maîtriser la violence à Kandhamal, nous constatons qu'il n'y a pas eu beaucoup d'amélioration dans les régions de Kandhamal frappées par les émeutes. Même si des forces de sécurité ont été déployées à Kandhamal, les fondamentalistes continuent d'attaquer les chrétiens et leurs institutions en toute liberté », a-t-il dit. Le P. Babu Joseph précise que les évêques demandent instamment au ministre responsable de l'Etat d'Orissa de prendre des mesures fermes contre les agresseurs « et de défendre les chrétiens, leurs maisons et leurs institutions, qui sont continuellement attaqués par les groupes fondamentalistes ». « Nous demandons également à l'administration publique d'être vigilante en ce qui concerne les re-conversions forcées car il s'agit d'une grave violation du droit constitutionnel des personnes à vivre dans le pays sans peur », a-t-il ajouté. Inde : 10 millions de filles avortées en 20 ans ROME, Mardi 10 janvier 2006 (ZENIT.org) – La revue médicale « The Lancet » publie une étude sur le déficit de naissance de filles en Inde, indique la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (genethique.org). Les équipes de Prabhat Jha (université de Toronto, Canada) et de Rajesh Kumar (université de Shandigahr, Inde) ont mené, en 1998, un recensement en Inde sur 1,1 million de ménages. Ils ont étudié le rapport entre naissances masculines et naissances féminines pour plus de 133.700 naissances intervenues en 1997. Ainsi sur ces 20 dernières années, 10 millions de foetus féminins auraient été victimes d'avortement. Ce chiffre s’élève à 100 millions dans le monde, si l'on ajoute la Chine, l’Afghanistan, le Pakistan et la Corée du Sud, qui sont confrontés au même phénomène. Depuis 1994, il est interdit en Inde de faire des examens prénataux pour connaître le sexe du foetus et de pratiquer une interruption de grossesse sur ce seul critère mais cette loi « est souvent ignorée » explique les chercheurs. D'après l'étude, les facteurs ne sont pas religieux mais plutôt socioculturels. Ainsi, l'étude montre que plus le niveau d'éducation de la femme est élevée, plus le sex-ratio est défavorable aux filles. Le déficit peut être deux fois plus élevée chez une femme « éduquée » que chez une femme illettrée. En Occident il est né, entre 1997 et 2002, 103 à 106 garçons pour 100 filles. En Inde, sur cette même période le sex-ratio est passé de 899 à 892 filles pour 1 000 garçons. Dans les familles où le premier enfant est une fille, il naît en second 759 filles pour 1 000 garçons. Lorsque les deux premiers enfants sont des filles, le ratio pour le troisième est de 719 filles pour 1 000 garçons. Actuellement en Inde, chez les enfants âgés de zéro à six ans, on dénombre aujourd'hui 927 filles pour 1 000 garçons. Shirish S.Sheth, du Breach Candy Hospital de Bombay, indique en commentaire de l'étude : « l'infanticide féminin du passé s'est raffiné et est devenu une technique aiguisée sous ces nouveaux atours ». Il rappelle qu'en 1986, les sociétés d'obstétrique et de gynécologie d'Inde avaient déclaré « le foeticide » féminin « crime contre l'humanité ». On peut consulter en ligne l'étude « Missing female births in India ». LOI "ANTI-CONVERSION" en INDE ROME, Vendredi 23 juin 2006 (ZENIT.org) – « En 1978, l’Arunachal Pradesh a été le premier Etat de l’Inde à promulguer une loi ‘anti-conversion’. Jusqu’à présent, les baptêmes y sont interdits », a affirmé Mgr John Thomas Kattrukudiyil, récemment nommé évêque d’Itanagar, dans le nord-est de l’Inde, lors de sa première visite à l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED). « Malgré ces obstacles, a-t-il observé, le diocèse de Itanangar compte aujourd’hui près de 100.000 catholiques. Et leur nombre est en train d’augmenter, à tel point que les chrétiens sont même devenus un objectif pour les hommes politiques ». Interrogé sur les défis et les priorités de l’Eglise dans son diocèse, Mgr Kattrukudiyil a affirmé : « La chose la plus importante est d’avoir des catéchistes bien formés, afin qu’ils puissent être envoyés dans les villages les plus reculés pour aider les gens à maintenir vivante leur foi. Autrement, les catholiques pourraient s’unir aux sectes qui deviennent toujours plus puissantes et cherchent à ‘conduire notre troupeau sur le mauvais chemin’ ». « D’ici 3 ou 4 ans, tous les villages de mon diocèse devraient être entrés en contact avec l’Eglise. Pour atteindre cet objectif, je souhaite former quelques 150 nouveaux catéchistes », a-t-il expliqué. La formation des futurs prêtres est la deuxième priorité de l’évêque : « Le diocèse a besoin d’un pré-séminaire actif pour former les jeunes du sud – des Etats du Tamil Nadu et du Kerala, au sacerdoce, à Itanagar. Le célibat est un problème important chez nous car la polygamie est très répandue parmi nos populations. Il faudra donc beaucoup de temps avant que les prêtres locaux puissent être ordonnés », a t-il commenté. Après avoir souligné la nécessité de construire des églises, des chapelles et des « centres de jeûne », Mgr Kattrukudiyil a ajouté que pour les populations locales « le jeune et la prière sont très importants et que les centres de jeûne doivent être de « véritables centres d’adoration ». Le diocèse d’Itanagar, érigé en 2003, compte 660.000 habitants. Actuellement, 50 prêtres – diocésains et religieux – servent les fidèles dans 17 paroisses. |
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