Exemple
d'une année à Ramnagar. Les parties grisées
ne sont plus du tout d'actualité, mais intéressantes
à voir. Un commentaire entre parenthèses explique
pourquoi.
BILAN DE L'ASSOCIATION
Bilan d'une année,
nos volontaires, nos actions.
2010
L'année
2010 fut relativement calme, bien que le service
à Ramnagar ait pris de l'importance géographiquement
et s'enracine dans la vie quotidienne de ces gens là.
Moins
de volontaires mais une aide ponctuelle très efficace.
Marie de Bruxelles est revenue en novembre,
mais nous avons aussi eu Julie du Canada, Harry
du Royaume Unis et quelques volontaires de plus courte durée
vanant d'une autre association. L'autonomie des volontaires
a permis un service plus serein que l'an dernier. Le quartier
a pu être étendu aux rues voisines et la partie
nord fréquentée épisodiquement a été
visitée plus fréquemment par Julie, et donc est
devenue plus conviviale.
Mon
peu de disponibilité de fin juillet à fin août
(visite de ma famille) et mon absence de fin août à
mi-octobre (voyage en France) ont limités le terrain
d'action quelque peu.
Dans
les choses à noter cette année, on peut signaler
:
- le traitement d'un femme de Ramnagar atteinte d'un cancer
de la face, grâce au dévouement de Julie, (elle
est décédée quelques mois plus tard)
- l'intégration toujours plus importante dans le quartier
et l'amitié avec les familles,
- la vente de chapelets en Irlande par la paroisse de la cathédrale
de Dublin, comme l'an dernier,
- des soins dans la rue à Assi Ghat ou autour (lépreux,
mendiant),
- la distribution de vêtements, jouets et produits divers.
Nous
avons éstimés à environ 4500 personnes
touchées dans l'année, plus ou moins
selon la présence ou non de volontaires. Cette évaluation
reste approximative. En effet, il faudrait contabiliser chaque
personne soignée d'un côté et le nombre
de soins effectués (parfois nombreux sur la même
personne, certains demandant beaucoup de temps, d'autres étant
réalisés très vite, certains étant
lourds, d'autres n'étant qu'un sparadrap). Notre but
n'est pas de faire de la quantité mais du relationnel
avant tout, quitte à passer la moitié de l'après-midi
à soigner quelqu'un au détriment des autres ayant
des bobos sans gravité. Le fait d'être dans la
rue reste aussi un inconvénient pour contabiliser et
organiser un cahier d'intervention. Ce n'est d'ailleurs pas
notre objectif !
Nous
avons arrêtés le projet de la gare de Varanasi
parce qu'il n'y avait quasiment pas de soins à faire.
Consacrer une journée par semaine semblait même
inutile pour seulement passer dans cette zone assez éloignée
(à l'autre bout de la ville). Un dispensaire existe non
loin et assure l'essentiel des interventions. Nous regrettons
simplement que ceux et celles qui errent sur les quais ou sur
le parkingi n'aillent pas à ce point médical.
Cela confirme notre particularité d'aller vers ceux qui
en ont besoin, là où ils sont, mais nous ne pouvons
pas "perdre du temps" à une simple présence
qui s'avère très peu utile. D'autres besoins sont
là à Ramnagar, inutile de se disperser.
Le
projet d'aller vivre directement à Ramnagar n'est toujours
pas effectif. Plusieurs lieux ont été proposés
mais les propriétaires se sont retirés au dernier
moment, soit par crainte de l'étranger, soit par soucis
administratifs qui risqueraient de leur incomber. Donc rien
de nouveau, toujours au même endroit à Assi Ghat,
depuis 2 ans maintenant.
(je suis resté 5 ans sur Assi ghat. Maintenant je suis
sur Ramnagar, bien que j'ai eu à y déménager
plusieurs fois aussi.)
Le
prix ING obtenu l'an dernier n'a pas été utilisé
encore. L'ouverture d'un dispensaire nous a paru inutile pour
l'instant, à moins qu'il n'y ai un logement attenant,
ce qui semblait impossible pour l'instant.
(un dispensaire à vu le jour sur la voie principale qui
rentre à Ramnagar depuis le Gange, à l'actuel
emplacement attenant du petit temple d'Hanuman. Personne ne
venait ! Seuls les enfants venaient jouer. Je partais donc au
bout d'un moment directement dans les rues. J'ai finis par ne
faire que ça.)
Merci
à tous les généreux donateurs qui ont participés
cette année, (de 150 €uros et 500 €uros) et
ont aidés ainsi à faire tourner l'association
et le rythme de vie à Bénarès. Merci aussi
à tous ceux qui ont participés à faire
connaître l'association ou a la soutenir par leur bénévolat.
Merci
de continuer à nous soutenir spirituellement, moralement
... et financièrement. Bien que
nos dépenses ne soient pas très importantes encore,
il nous est nécessaire d'avoir un financement régulier
pour notre vie ici et développer les soins. Merci d'avance.
Diffusez l'adresse de l'association, parlez de l'achat possible
de chapelets, des Livres d'Heures, qui nous aident beaucoup.
L'édition récente en 2011 de marques-pages est
une nouvelle oportunité, la distribution de tracts de
l'association en France et plus particulièrement sur
Paris devrait avoir normalement des retombées pour cette
année 2011.
(pour utiliser l'argent de l'association qui ne servaient que
peu, nous avons commencé à aider des familles
dans le besoin : mariage, opérations, hospitalisation,
travail. Cela à bien aidé ces familles, .... mais
à aussi vidé les comptes. Très peu de dons
ont été effectués depuis plusieurs années
et l'association fonctionne avec preque rien et sur mes propres
dons personnels.) La fabrication de chapelets a été
arrêtée, elle ne rapportait presque rien. A 3€
le chapelet, il en faudrait des centaines....ce qui ne fut pas
le cas. D'autres ressources sont en cours d'études....mais
ce n'est pas simple.
God bless you !
Patrick,
responsable de l'Association KAMALKEDIL en Inde
Mars
2011 - VARANASI (Bénarès, Etat de l'Uttar Pradesh
- INDE)
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